Après avoir repris des titres de Nina Simone et de Miriam Makeba, revisité l’univers des Talking Heads, travaillé avec le compositeur, musicien Philip Glass, chaloupé sur les origines africaines de la salsa, Angélique Kidjo chante pour elle-même. Entourée de Thierry Vaton au clavier, Rody Cereyon à la basse, Gregory Louis à la batterie et David Donation aux percussions, la chanteuse retrouve la puissance de sa voix et la pulsion ardente de l’Afrique dans une nouvelle interprétation de son répertoire. Entre les tubes comme Malaika, Afirika et Batonga elle revisite des titres de ses différents albums, quelques standards comme Summertime ou Le Bolero de Maurice Ravel et s’offre une petite escapade du côté de la chanson française. Artiste et femme engagée, Angélique Kidjo revient à l’essentiel, posant un regard neuf sur son parcours qui a tout d’une odyssée.