Nous voilà projetés dans un futur proche où le spectacle vivant n’existe plus. Plus d’applaudissements dans les salles obscures ni de communion artistique. La danse, cependant est encore là, énergie vitale des sept danseurs présents sur scène. Les corps évoluent sur un plateau aux allures de laboratoire, au sol blanc avec des néons aux murs. Dividus pose clairement la question de la nécessité de l’acte artistique. Dans cette fiction qui met en évidence les vides et les manques d’un monde sans culture, Nacim Battou s’interroge sur l’héritage du spectacle vivant, et la transmission de cette riche mémoire vieille de plusieurs milliers d’années, aux générations futures. Le chorégraphe exprime en mouvements et en mots l’urgence d’une reconnexion au vivant. Les interprètes libèrent cette pulsion de vie dans d’impressionnantes figures dansées.