Le baroque italien lui va si bien. Ses qualités techniques audacieuses, sa musicalité et sa façon d’incarner le chant lui permettent toutes les facéties des castrats qui régnaient alors dans les salons des princes vénitiens. Philippe Jaroussky fait scintiller toutes les facettes, toutes les nuances de ce baroque flamboyant, éternel. On y croise Caldara, Vivaldi, Scarlatti, Bononcini ou encore Nicola Fago et même le plus italien des compositeurs allemands : Johann Adolph Hasse. L’ensemble Artaserse qui joue sur instruments d’époque est l’écrin chatoyant dans lequel le contre-ténor coule sa voix d’une clarté incroyable, ardente, virtuose. Le bel équipage nous fait revivre les passions, les effets dramatiques, les tensions et les exubérances du Grand Siècle.
Programme È MORTO IL MIO GESÙ
Antonio Caldara (1670 – 1736)
Morte e sepoltura di Christo " è morto il mio Gesù"
Assalone " contro l'empio s'impugni la spada"
Antonio Vivaldi (1678 – 1741)
Sinfonia "al Santo sepolcro" RV 169
Giovanni Bononcini (1670 – 1747)
La decollazione di san Giovanni Battista « Bacio l’ombre e le catene »
Johann Adolph Hasse (1699 – 1783)
La Conversione di san Agostino
Récit « si, solo à te mio dio » aria « il rimorso opprime il seno »
Nicola Fago (1677 – 1745)
il Faraone sommerso « Fors’è pur nel proprio sangue » de il faraone sommerso
Marc' Antonio Ziani (1653 – 1715)
Sinfonia " del sepolcro"
Alessandro Scarlatti (1660 – 1725)
La Giuditta « Dormi o fulmine di guerra »
Alessandro Scarlatti (1660 – 1725)
Sedecia, Re di Gerusalemme "Per punire il mio pubblico errore"
Fortunato Chelleri (1690 – 1757)
Dio al Sinai
Récit accompagnato « Odi, Mose mio fido » aria « Caderà, perirà »