Toujours porté par la poésie, Jean Bellorini a commandé le texte au dramaturge Valère Novarina et convoque tout l’arsenal de son théâtre.
Langage fiévreux et charnu, musiciens au plateau, chant lyrique, vidéo, performances des acteurs, jeu d’ombre et de lumière, ambiance foraine, le metteur en scène y mêle les genres et les époques. Une variation théâtrale, littéraire et musicale où l’on plonge dans le mythe d’un monde brûlant et incendié. Autour d’Orphée et d’Eurydice, sur le plateau recouvert de cendres et encombré de carcasses d’instruments de musique, erre une communauté d’âmes confrontées à l’enfer. C’est une fresque théâtrale portée par un souffle puissant, un chant polyphonique chargés de visions inoubliables et d’émotions vives.