Nous ne sommes pas spectateurs « de », nous ne sommes pas devant un spectacle : nous sommes attirés à l’intérieur d’un mystère. Nous le voyons et nous l’éprouvons tout à la fois. Il y a de l’initiation, dans ce qui se trame sur scène, au sens des rituels d’initiation que nous révèlent les ethnologues, les anthropologues. Nous pénétrons dans un parcours, plus exactement un voyage. Voyage dans la sensation, dans la musique et la lumière, dans des états d’ambivalence quasi surnaturelle.
Franck Vigroux évolue dans un univers où se croisent musique contemporaine, théâtre, danse et vidéo. Après Flesh et Forêt, Chutes boucle le triptyque de cet artiste protéiforme, à chaque fois plus acéré et surprenant.